Lundi 19 mars 2018
Tembleque – Mora – 28,5 kmUne jolie surprise lorsque nous traversons Tembleque.
La Plaza Mayor.
Ce matin j’ai craqué. Le petit-déjeuner était léger.
Le collège.
Je vais commencer par une partie d’un poème de Rosemonde Gérard « aujourd’hui plus qu’hier », je ne souhaite pas arriver à « et bien moins que demain ». Je ne parle pas de l’amour mais du vent, ce vent qui m’obsède, qui s’est à nouveau levé, contre lequel nous allons à nouveau lutter avec un paroxysme juste avant la fin de l’étape.
La météo avait annoncé pluie à partir de 10 h. 10 h21 nous sortons les capes de pluie. Au départ pour pas grand chose. Ce n’est qu’à l’arrivée que ça se gâtera vraiment.
Des terriers de lapins. Des lapins, nous en voyons depuis notre départ de Canals. Il y en a partout.
Après avoir traversé une immense plaine nous voici sur une colline avec des oliviers à perte de vue.
Il y a plein d’oliviers avec des olives non ramassées et pas flétries.
Là, le summum pour le vent. Je me suis revue sur la Costa Brava, le jour où j’ai perdu Yves. Seule différence ce jour là, il ne pleuvait pas et il ne faisait pas froid.
Mora. Une usine de traitement des noyaux d’olives. Ils en font du combustible.
Coucher du soleil. Ensuite les nuages ont disparus. Fera-t-il beau demain ??? Chez moi lorsque le ciel est rouge le soir, le lendemain il y a du vent …